Dès demain, avec Anne Hidalgo, nous allons interpeller le premier ministre Jean Castex sur la situation de notre hôpital de Saint-Vallier et de ses soignants.
Le service Médecine Physique et de Réadaptation est en danger : 45 lits sur 60 vont être supprimés en raison du départ de trois médecins et faute de remplaçants.
Notre hôpital est l’un des seuls de la région à prendre en charge des patients en post-covid, en suite d’AVC ou polytraumatisés.
Ces fermetures de lits seraient une catastrophe pour les habitants du territoire.
Parce qu’elle a été sensible au combat que mènent les soignants de l’hôpital, Anne Hidalgo a tenu à venir ici, à Saint-Vallier, les rencontrer et échanger avec eux.
Anne Hidalgo est une femme de valeurs, fille d’un ouvrier et d’une couturière, élevée à La Duchère, qui sait ce que sont les fins de mois difficiles, qui ne permettent pas forcément de se soigner quand il le faudrait. Elle sait que la santé, comme l’éducation, sont des piliers de notre République.
Les échanges ont été positifs : oui, la gestion des hôpitaux publics souffre depuis des années d’un manque de prise en compte du facteur humain.Alors que le “monde d’après” que l’on nous avait promis tarde définitivement à arriver, nous avons été d’accord pour dire qu’il fallait partir de la vie réelle des Français plutôt que d’utiliser des fichiers Excel pour surveiller les coûts.
Parce que nous manquons de professionnels et que la situation devient terrible : il faut parfois faire des dizaines de kilomètres pour se soigner !
Le couperet qui se trouve sur la MPR est dû justement à un manque de médecin.
Là aussi nous avons avancé des propositions : faisons sauter le numerus clausus qui écrase nombre d’étudiants avec son système de sélection ubuesque. Faisons en sorte que les jeunes internes soient orientés là où il y a des déserts médicaux. Et parce que beaucoup de soignants sont à bouts, rincés, lessivés et que les conditions de travail n’attirent plus, réexaminons ces dernières.
Et surtout, inspirons nous de ce qui se fait localement : en Porte de DrômArdèche nous avons construit un centre de santé où les professionnels de santé sont directement salariés de la communauté de communes. Une action qui peut se multiplier partout dans notre pays !
Voilà les vrais sujets, ceux du quotidien, que nous vivons toutes et tous, qui sont concrets ! Au lieu de tourner en boucle sur les fariboles d’un pré-candidat qui encense le maréchal Pétain, les médias devraient plutôt parler de ce sujet de société qu’est pouvoir se soigner facilement et correctement. Car l’hôpital est notre bien commun.
Je l’écris ici : tant que je serai élu de la République, je mobiliserai tous les leviers pour que ce service MPR et cet hôpital de Saint-Vallier ne ferment pas.
Aux soignants, qu’ils en soient assurés : nous ne vous lâcherons pas.
Nous nous battrons jusqu’au bout, nous remuerons ciel et terre pour sauver ce service qui fait la fierté de cet établissement et qui est l’un des seuls de la région existant.
La santé partout et pour tous, voilà notre engagement !