Ce dernier dimanche d’avril nous rassemble pour nous souvenir des victimes de la déportation et de l’extermination nazie.
Parce qu’ils étaient juifs, tsiganes, homosexuels, communistes, pacifistes ou en situation de handicap, des millions d’enfants, de femmes, d’hommes, furent persécutés, pourchassés, arrêtés, raflés. Chargés à coups de crosse, transportés tels des bêtes dans des wagons de marchandises, ils allaient rejoindre l’horreur incarnée sur terre : les camps de concentration et d’extermination.
Le racisme est le fondement de la 2nde Guerre Mondiale. Le racisme qui a brisé des familles entières, qui a donné Auswitch, Mauthausen, Sobibor, qui a causé la mort de 6 millions de juifs tués par balles, par gaz ou d’épuisement lors de travaux forcés.
Je voudrais rendre un hommage appuyé à ceux qui, au risque de leur propre existence, ont sauvé non seulement des êtres humains, mais aussi l’Homme lui-même, sa dignité.
Tandis que certains se compromettaient publiquement dans cette ignoble entreprise d’extermination scientifique, systématique et méthodique, d’autres, dans le secret, agissaient pour cacher des résistants, des opposants politique, des juifs.
N’oublions jamais cet acte de résistance et notamment les Justes parmi les nations qui ont protégés des juifs de l’Holocauste. 90 Drômois furent honorés de cette distinction dont 4 en Porte de DrômArdèche, à Saint-Sorlin-en-Valloire.
Dans un monde actuel troublé où le racisme, le fanatisme et le repli sur soi n’attendent que de surgir, il est de notre devoir de demeurer vigilants et de transmettre les leçons du passé à nos enfants