La justice, la police et la gendarmerie, tout comme l’hôpital, ont été les cibles régulières de réductions drastiques de leurs moyens humains et financiers. Faire plus avec constamment moins, ce n’est plus tenable et surtout cela ne donne pas de résultats satisfaisants.
Avec Karine Guilleminot nous souhaitons le retour à une tranquillité publique pour toutes et tous et cela passe par de profonds changements. L’objectif : des services publics proches des citoyennes et citoyens.
Nous voulons favoriser une police du quotidien, une police de proximité qui ne soit pas dirigée par la politique du chiffre mais au contraire, animée par le contact avec les habitants. Cette confiance retrouvée est nécessaire tant elle fut malmenée ces dernières années.
Cela se fera par plus de recrutements, plus de formations continues (notamment aux violences sexuelles et sexistes) et des techniques de maintien de l’ordre repensées.
Dans les échanges que nous avons, une réalité nous alerte : leurs conditions de travail des fonctionnaires de police et des gendarmes sont aujourd’hui très précaires. Nous voulons les améliorer avec des locaux et des équipements enfin dignes de ce nom. Également nous veillerons à leur droit effectif aux congés.
Ce retour du contact et de la confiance s’appliquera aussi pour la justice, avec les tribunaux de proximité. Il y a parfois plusieurs mois de délais dans le traitement des dossiers, ce n’est plus possible.
Mais là encore, il n’y a aucun mystère : quand les moyens humains ne sont plus là, c’est le citoyen qui en pâtit. C’est pourquoi nous recruterons et formerons davantage de magistrats, de greffiers, d’agents de la protection judiciaire de la jeunesse et de l’administration pénitentiaire.
Refonder la police pour garantir le droit à la sûreté, assurer un meilleur accès de toutes et tous à la justice, ce sont nos engagements et ils sont concrets !