Boutcha, Borodianka, Kharkiv, dans ces villes ukrainiennes les mêmes récits affluent : l’armée russe pille, agresse, tue des civils.
De nombreuses images nous parviennent des zones libérées par les ukrainiens, tournées par des reporters de grands journaux. Toutes documentent la violence inouïe qui s’est déchainée pendant l’occupation russe.
Aux faubourgs ravagés et aux bâtiments éventrés succède l’indescriptible, avec de multiples corps jonchant les rues, parfois depuis plusieurs jours, certains les mains liées dans le dos ou partiellement brûlés.
Bien entendu du côté du Kremlin en Russie on crie à l’intox, aux fake news.
Quelle ironie quand on sait que ce même pouvoir verrouille les médias de son propre pays à sa gloire et ne laisse aucun espace de liberté démocratique !
Et comme cela ne suffit pas, une horde de faux comptes et de « trolls » fanatiques du Kremlin s’en font les porte-voix, se déchainant sur les réseaux sociaux pour discréditer l’#Ukraine, les journalistes ou les citoyens légitimement choqués des horreurs perpétrées. Leur objectif : faire pression, embrouiller, manipuler.
Face aux multiples accusations, il y a donc des raisons de penser que de très graves crimes de guerre ont été commis. C’est pourquoi l’Union Européenne, la Cour Pénale Internationale et l’#ONU doivent mener des enquêtes approfondies et surtout sans concessions. La pression sur Vladimir #Poutine, son régime et ses affidés ne doit en aucun cas retomber.
Nous le devons pour ces millions d’ukrainiennes et ukrainiens exilés, cloitrés, décédés.