NON à la fermeture de la 3e classe de l’école de Ponsas !
Cette semaine commence à Ponsas aux côtés des parents, des enseignants et des élus pour dénoncer et refuser la fermeture d’une classe de l’école à la rentrée 2024. Et il y avait beaucoup de monde !
Quelques mots de contexte et d’explications s’imposent.
Ponsas c’est un village de 530 habitants.
Dans ce village, il y a une école maternelle et primaire avec 3 classes. Depuis de nombreuses années, la qualité de l’enseignement de cette école publique rurale est saluée unanimement.
Mais la semaine dernière, les enseignants et les parents ont été informés de la volonté de l’Éducation nationale de fermer 1 classe à la rentrée de septembre.
La fermeture de cette 3e classe aura des conséquences négatives immédiates pour les enfants qui se retrouveront à plus de 24 par classe avec 4 niveaux d’enseignement par classe, parfois avec des enfants porteurs de handicap.
Alors voilà, l’argument est simple. Il est même basique et comptable. « Le taux d’encadrement est trop important pour maintenir 3 classes et une cinquantaine d’enfants dans l’école ».
Point. Fermer le banc et la classe…
Voilà, la logique arithmétique qu’on impose à l’école publique. Coût. Rentabilité. Économie.
Mais comment peut-on imaginer sérieusement que les conditions d’accueil et d’enseignements seront réunies si cette 3ème classe venait à fermer ? Comment assurer dignement la promesse républicaine de l’école malgré l’engagement exemplaire des enseignants dans ces conditions ?
L’école publique ce n’est pas une entreprise. Les enfants ne sont pas une marchandise.
Il est vrai que nous sommes loin du 6e arrondissement de Paris et de l’idéologie de l’école Stanislas.
Mais nous sommes au cœur de notre pays. Nous sommes au cœur de notre école de la République, celle de Victor Hugo. Cette école du mérite, du travail, de l’émancipation de tous. Cette école qui accueille tous les enfants. Cette école publique dénigrée et méprisée par sa propre ministre de tutelle qui préfère une école de l’entre soi, de la ségrégation sociale et de l’héritocratie.
A Ponsas, comme dans tous les villages de France qui vont subir dans les semaines à venir le même couperet budgétaire et idéologique, nous sommes et serons toujours au cœur de cette République vaillante et battante. Au cœur de cette République qui veut le meilleur pour ses enfants, qui doivent avoir les mêmes chances de réussite qu’ailleurs.
Et moi je serai toujours de ce côté-là de la République !